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Découverte du village de St Saturnin-Lès-Apt

  1. Les moulins- le barrage

  2. La chapelle castrale

  3. Les Aiguiers

  4. Le portail Leyguier et les remparts

  5. Fontaine dite du Matheron

Les Moulins

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Le moulin à vent, immortalisé par Alphonse Daudet, est l’un des emblèmes du paysage provençal. À l’origine, quatre moulins (XVII/XVIIIe s.) occupaient les hauteurs du village.

Aujourd'hui Saint-Saturnin-Lès-Apt est fière de posséder encore une de ces magnifiques constructions en parfait état de conservation, sur la crête ventée du village.

Vous remarquerez la pente de la toiture particulièrement bien adaptée au souffle du Mistral, les ailes et l’aire carrelée de battage et de séchage du blé.

Une promenade de 2 km autour du moulin est l’occasion d’admirer les toits de ce beau village, le barrage construit en 1763, les ruines du castrum, l’ancienne chapelle et le château XIe siècle.

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Vous pouvez vous y rendre facilement en voiture. c'est clairement indiqué. Garez votre voiture et marchez quelques marches en direction du moulin à vent. Profitez d'une vue splendide sur le village et la campagne. Admirez les toits des maisons du village. N'hésitez pas à poursuivre votre chemin en suivant les points verts. Vous ferez de belles découvertes...

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Le barrage

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La barrage de 1902 remplaça celui construit en 1835. Hauteur : 15,30 m ; Largeur : 38 m. La retenue maximum de 2200 m², ainsi que les 3 citernes du village suffisaient à peine aux besoins du village, avant l'installation du réseau d'eau potable en 1954.

La chapelle castrale

(la Chapelle Castrale peut être visitée sur demande à la Mairie. Accès par la place de la Mairie en empruntant une calade en pierres ou par la combe du barrage )

Perchée au-dessus du village et dans les ruines de l'ancienne forteresse médiévale, la chapelle castrale de Saint-Saturnin-Lès-Apt tient debout depuis

le milieu du XIème siècle. Elle fut consacrée en 1056 par trois évêques : Raimbaud, archevêque d'Arles,  Hugues, évêque de Senez et Alphant, évêque d'Apt. C'est ce que rapportent deux inscriptions romanes gravées sur les piliers du choeur.

  D'un aspect extérieur austère qui évoque autant un ouvrage de défense qu'une chapelle, ce sanctuaire contient deux nefs parallèles, l'une à voûte en berceau et l'autre en croisée d'ogives. Ses parois intérieures sont revêtues d'un enduit blanc qui laisse apparaître les éléments gravés et sculptés. La chapelle castrale bénéficia au cours des siècles de plusieurs importantes campagnes de restauration, notamment au XVIIe, au XVIIIe (après la peste de 1720), au XIXe et au XXe siècles. Elle contient aujourd'hui un autel roman, une chaire en bois sculpté du XIème siècle et un tableau de la sainte famille. L'ensemble du site a été classé monument historique en 1921.

 La dernière remise en état de l'édifice a été effectuée entre 1983 et 2000.

En 1997, les fouilles ont pemis de mettre au jour de nouveaux éléments, notamment un autel de pierre rectangulaire, trouvé sous le sol de l'abside, qui porte l'inscription In onore santi Saturnini martiri. Des restes de fresques, masquées sous le revêtement du choeur, représentent une crucifixion et une descente de croix. 

 En 1850, la chapelle castrale fut le lieu d'un miracle, dont le témoin s'appelait Rosette Tamisier. Cette jeune villageoise dit avoir vu un tableau de cette chapelle, représentant la descente de croix, se mettre à saigner. Le phénomène se serait produit à trois reprises, laissant comme traces tangibles des mouchoirs tachés de sang. La jeune femme fut accusée de fraude et condamnée à six mois de prison, puis relâchée. Elle ne cessa pas de protester de sa bonne foi.

      Cette chronique fit grand bruit juste avant les apparitions de Lourdes et souleva les passions mystiques dans tout la France.

    Le fameux tableau est aujourd'hui conservé dans les réserves de la ville.

Chapelle castrale de Saint-Saturnin-Lès-Apt
chapelle Castrale de Saint-Saturnin-Lès
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Les Aiguiers

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 « Le voyageur qui traverse les Monts-de-Vaucluse ne se doute pas que les collines arides qui se profilent à l’horizon sont aussi le pays des combes infinies, du silence, où l’on peut marcher des journées entières sans voir âme qui vive.

A celui qui en pénètre les secrets, le pays des aiguiers livre toutes ses richesses propres ; faites de pierres sèches, d’eau rare et de verdures précieuses… ». François MORENAS (1917–2006), aubergiste, cinéaste, écrivain et défricheur de sentier.

Un peu d'histoire.....

L’aiguier constitue une des spécificités majeures des Monts de Vaucluse, ce pays calcaire où l’eau de surface se fait rare.

Les aiguiers sont des bassins creusés dans la roche par la main de l’homme, dans le but de recueillir les eaux de pluies pour accommoder l'activité humaine. Ils en restent aussi les témoins ! 

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Les aiguiers sont nés d'une nécessité

L' aiguier est le symbole de l’économie de la rareté. Les puits, dont le but est d'atteindre une nappe souterraine, sont quasiment impossibles à réaliser tant la roche est dure et la dalle calcaire épaisse. Dans le piémont des Monts de Vaucluse, on avait souvent recours à un système assez sophistiqué et qui demandait une mise en œuvre importante : mes mines d'eau ( ou galeries drainantes). Elles ramènent les eaux de la nappe souterraine à la surface de la terre par gravitation et par le biais d'une galerie légèrement inclinée, creusée dans la roche, qui débouche à un réservoir. La capture des eaux souterraines est donc une d'une extrême complexité, pour des résultats parfois très décevants. L'ultime solution sur le plateau du Vaucluse restait souvent de retenir les eaux de ruissellement, très abondantes sur ce sol imperméable. Les aiguiers datent probablement de la fin 18è et du 19ème siècle.

 

Du rudimentaire bassin à ciel ouvert au maître d’œuvres !

Les premières citernes étaient de simples cavités à ciel ouvert vers lesquels convergeait l'écoulement naturel de l'eau, aidé de quelques rigoles grossièrement taillées. Puis le système se perfectionna : De voûtes en berceau ( en pierres rayonnantes) De voûtes en encorbellement ( empilement de pierres à la façon des bories, structures autoportantes), De voûtes rocheuses : taillées intégralement dans le rocher, parfois recouvertes d’un enduit de propreté et d’étanchéité de la roche. Toutes ces voûtes permettaient de garder une certaine qualité , fraîcheur et pureté de l’eau tout en évitant son évaporation. Elles permettaient aussi d’éviter la noyade des animaux. L’eau était alors puisée avec un seau et une corde grâce à une ouverture spécifique. La créativité des Comtadins ne manquait pas, mais lorsque les campagnes se sont désertées après la 1ère guerre mondiale, la construction des aiguiers s’est achevée.

 

A quoi servaient les aiguiers ?

  • Abreuver les troupeaux : Au 19ème siècle , l’élevage était l’une des principales ressources du plateau de Sault.

  • Accommoder l’usage domestique ( lavage du linge, arrosage potager, cuisine...

  • Accommoder l’activité artisanale ( distillation de la lavande et le refroidissement du « serpentin »…). Le nombre important d'aiguiers entre Saint-Jean de Sault et Saint Saturnin d'Apt, dans des lieux très isolés, se justifie probablement par cet usage. 

  • Accommoder le transport (ceux situés le long des grands axes de communication, comme par exemple la route des gorges de la Nesque qui reliait Sault à la plaine de Carpentras permettaient d'abreuver les attelages de diligence)


Les usages actuels sont rares : C'est le cas pour quelques fermes isolées ne possédant pas l'eau courante ou pour arroser les potagers et jardins d'agrément

Source: http://www.ventouxprovence.fr/reportages/curiosites/les-aiguiers-du-ventoux.html

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Cet aiguier se trouve sur la commune  de Saint-Saturnin-Lès-Apt près du hameau de Travignon. Il se situe à côté  d'un autre aiguier de même configuration.

Le portail Leyguier

À l'est du village, le portail Leyguier ou Eyguier faisait partie de l’enceinte fortifiée du XV° siècle ( 2e extension).

Une  muraille des anciens remparts remonte à l’est jusqu’au « château ».

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